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Occupation et action de dénonciation : Stop à la spéculation !

February 9, 2023
Occupation et action de dénonciation : Stop à la spéculation !

Ce matin, en date du 9 février, la Liste d’Union Populaire a réalisé une action de dénonciation d’un promoteur immobilier qui préfère laisser son bien à l’abandon plutôt que de loger la population. Quelques heures plus tôt et sans concertation, un autre collectif a occupé un bâtiment délaissé, au 8 de la rue Royaume, appartenant au même propriétaire. La LUP apporte tout son soutien aux occupant.e.s et demande à l’Etat de soutenir cette action nécessaire. Face à la spéculation et l’inaction, occupons et exproprions !

Les propriétaires n’entretiennent pas leur bien : occupons et exproprions !

Le propriétaire du 16 Grand-Rue est un promoteur bien connu des autorités judiciaires et politiques genevoises, et ce depuis le début des années 2000. Accusé d’avoir creusé le déficit de la Banque Cantonale de Genève, il détient sur le canton une dizaine d’immeubles, et plusieurs autres en Suisse romande.

A Genève, l’immeuble du 16 Grand-Rue qu’il possède est entouré depuis 2019 d’échafaudages à l’agencement précaire. Cet immeuble compte aujourd’hui encore trois locataires et 3 autres sous-locataires précaires et comporte une quinzaine d’appartements. L’immeuble a été laissé à l’abandon depuis 1996 au moins, année de son rachat pour 1,4 million de francs. Cet immeuble accueillait de nombreuses familles, des travailleur-euse-s, artisan-e-s, musicien-ne-s, grâce à ses loyers bon marché. En 2009, une demande d’autorisation de construire a été déposée et, en 2013, l’autorisation a été accordée. Le propriétaire a cependant préféré jouer la montre, ne rien entreprendre, et obtenir un nouveau crédit hypothécaire lui permettant de poursuivre son train de vie exorbitant. Malgré son inaction, il prendra l’initiative de murer les appartements dès le départ des locataires et de casser les sanitaires, sans autorisation comme le mentionne un récent jugement. Les pratiques dénoncées ici sont semblables à celles appliquées dans son immeuble à Lausanne où l’Exécutif de la Ville a fini par lui retirer le permis de construire.

Des autorités inactives

Alors que les autorités politiques du canton auraient les moyens juridiques d’exproprier temporairement ce propriétaire indélicat pour réaliser des travaux de rénovation et de sécurisation de l’immeuble, voire de racheter l’immeuble patrimonial pour le rénover, elles ne font rien dans ce sens. L’autorité cantonale se contente en 2019 d’ordonner une sécurisation des lieux et prononce un arrêt de chantier tant que les locataires ne sont pas relogés. Quant à la Ville de Genève, elle est aux abonnés absents.

Avec la LUP pour des logements abordables

La LUP est aujourd’hui devant le 16 Grand-Rue pour dénoncer cette inaction des autorités. Nous invitons celles-ci à mettre fin à cet attentisme, et à remettre rapidement cet immeuble en état pour y loger, à des loyers abordables, la population qui en a grand besoin.

Pour cela, les députés de la LUP déposeront un projet de loi qui vise à renforcer la législation actuelle.  Ce projet invitera les autorités à réquisitionner les appartements vides, ce qui est déjà possible aujourd’hui, mais forcera également les autorités à agir automatiquement contre ces abus manifestes du droit de propriété.

Une autre vie est possible.

Rémy Pagani :