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L’Union Populaire est relativement satisfaite de sa progression électorale dans un contexte politique difficile, mais doit malheureusement déplorer la perte du siège à Berne occupé par Stefanie Prezioso, due au refus de l’unité et du sous-apparentement de la liste solidaritéS, DAL, PDT (SDT). Le poids électoral de la droite xénophobe constaté dans les urnes renforce notre détermination à travailler à une plus forte implantation dans les quartiers et les communes populaires dans la perspective d’y ancrer un réel parti populaire de la gauche combative.
L’Union Populaire progresse
Malgré la difficulté de cette campagne et le peu de moyens financiers à notre disposition, l’Union Populaire a progressé en termes électoraux. Avec plus de 3,5 % des voix, nous augmentons de 20% le nombre de bulletins obtenus par rapport aux élections cantonales du printemps. Pour un parti constitué il y a moins d’une année, cette progression est encourageante. Elle est surtout le produit d’une activité militante impressionnante et de l’orientation résolument populaire de notre campagne.
Nous avons mené une campagne de terrain, mettant au centre la solidarité, la défense des revenus et des classes populaires, une campagne qui a su parler à des milliers d’électeurs-trices. Nos résultats dans les grandes communes populaires suburbaines sont particulièrement encourageants, avec un doublement de nos voix à Vernier par exemple !
La division nous coûte les sièges de la gauche radicale
Les résultats cumulés des listes de l’Union Populaire et de celle de SDT auraient permis de conserver notre siège au parlement fédéral, occupé par notre conseillère nationale Stefanie Prezioso. Nous ne pouvons que regretter le refus inconséquent du sous-apparentement, qui prive le Conseil national de l’un des deux sièges de la gauche radicale à Berne.
C’est la deuxième échéance électorale de suite qui se conclut par l’éviction de notre courant d’un parlement cantonal puis fédéral. Il y a là une leçon pour les prochaines élections communales. Ce constat est d’autant plus amer que les divisions ont aussi empêché nos camarades vaudois d’obtenir le siège suite au refus du POP/PST d’une liste unitaire.
Un virage très à droite à Genève
Le résultat de ce dimanche est globalement très inquiétant, puisque nous assistons à une forte progression des forces d’une droite rétrograde, populiste et raciste. Le MCG et l’UDC récoltent plus de 30% des voix des électeur-trice-s genevois. Ce renforcement important de l’UDC, obtenu grâce à des moyens indécents et à une campagne xénophobe et raciste doit nous alerter. Dans l’immédiat, nous devons faire barrage, lors du 2ème tour, à ses forces réactionnaires qui seront soutenues par toute la droite.
À moyen terme, la lutte contre les forces réactionnaires exige en particulier une meilleure implantation de l’Union Populaire dans les quartiers populaires, les grandes communes suburbaines et sur les lieux de travail. La hausse des primes et des prix et la baisse des rentes et des salaires, comme les dégradations environnementales, conduisant à une péjoration des conditions d’existence de la grande majorité vont continuer.
Ce n’est en effet pas le parlement fédéral nouvellement élu qui changera cette situation. Seul un pôle de résistance organisé peut défendre les revenus et les conditions de vie de la population. Ce travail doit être notre priorité et notre premier Congrès à fin novembre doit lancer cette dynamique. Rejoignez-nous !
