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Contre les attaques patronales : ripostes féministes et de classe en 2023 !

January 28, 2023

Le mercredi 14 décembre 2022, la majorité du Conseil national a suivi sa Commission de l’économie et des redevances et a adopté la motion du conseiller aux États du Centre, Erich Ettlin. Cette dernière, déposée en 2020 juste après l’acceptation du salaire minimum à Genève et intitulée «Protéger le partenariat social contre des ingérences discutables», demande qu’en matière de salaires minimums, de 13ème salaire et de vacances, les dispositions des conventions collectives de travail (CCT) déclarées de force obligatoire priment sur celles des cantons. Ainsi à Genève et Neuchâtel, un·e salarié·e qui touche un salaire minimum cantonal plus élevé que celui prévu par la CCT à laquelle il·elle appartient, verra son salaire baisser. Cette nouvelle attaque du patronat contre les acquis sociaux, salaire minimum en tête, est un flagrant déni démocratique. Rappelons que ce sont à chaque fois la majorité de votant·es qui, à Neuchatel et à Genève, l’ont plébiscité et que les votations populaires ne sont en aucun cas des « ingérences discutables » comme voudrait le faire croire l’auteur de la motion. Celle-ci est également problématique du point de vue constitutionnel puisque les cantons sont libres de légiférer dans le domaine des politiques sociales. Cette motion est donc, en plus, une atteinte au fédéralisme.

La profonde crise sociale, sanitaire et environnementale que nous vivons, que vient aggraver encore la hausse des prix et la baisse des salaires réels, impose une réponse politique forte. Au cours de ces dernières années, nous n’avons cessé de défendre, tant au parlement que dans la rue: le salaire minimum, la réduction du temps de travail, la compensation du renchérissement, un système de retraite sûr et solidaire, la gratuité des transports publics, des crèches, des moyens de contraception, un service public de la santé qui réponde aux besoins de la population, des mesures fortes pour faire face à l’urgence climatique.

Une autre vie est possible !

Le 2 avril, votez la Liste d'Union populaire !