signez la petiton
Ouvrir

devenir membre

X

+41 (0)
Boulevard Carl-Vogt 841205 GenèveTel :

+41 22 595 03 00
info@union-populaire.ch
Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.
Budget 2023
No next post
Actu. suivant
article suivant
No next post
Retour à la liste

Les députés de la Liste d’Union Populaire poursuivis en justice pour avoir défendu les salaires du personnel des TPG !

February 13, 2023

Quatre députés de la Liste d’Union Populaire sont poursuivis en justice pour avoir défendu l’indexation des salaires du personnel des TPG en participant au piquet de grève. La Liste d’Union Populaire dénonce cette attaque contre le droit de grève, contre le droit de manifester pacifiquement et demande le classement de la plainte.

Jeudi 9 février, quatre députés de la Liste d’Union Populaire recevaient un mandat de comparution suite à leur participation à la grève des TPG des 12 et13 octobre dernier. La direction des TPG a porté plainte notamment pour entrave à un service d’intérêt général et ce sont nos quatre députés qui, à notre connaissance, sont les seuls à être poursuivis par la justice. Les TPG et la justice cherchent à faire taire celles et ceux qui luttent pour des salaires dignes !

Une tentative d’intimidation inadmissible

Ces poursuites judiciaires contre des militant.e.s syndicaux interviennent dans un contexte de répression et d’intimidation inquiétant. En effet, la direction des TPG a adressé un courrier de menace à l’ensemble de son personnel en qualifiant le deuxième jour de grève d’illicite. Les TPG ont aussi déposé plainte contre UNIA s’être solidarisé avec le personnel en lutte. Face à la victoire de ce mouvement de grève et pour préparer les négociations à venir, la direction des TPG, avec l’aval du Conseil d’Etat, n’hésite pas à criminaliser et à intimider les personnes qui luttent pour des salaires dignes.

Nos militant.e.s ont soutenu les salarié.e.s en lutte

Présents sur les piquets de grève durant les deux jours, nos militant.e.s ont soutenu les grévistes et ont fait en sorte de résister à la volonté patronale de casser la grève. En effet, rappelons que le 11 octobre en fin de journée, la direction des TPG a ordonné à quelque 180 chauffeurs de bus de parquer leur véhicule hors des dépôts, en pleine rue, au mépris des règles de la circulation, pour tenter de casser la grève annoncée pour le lendemain. Le deuxième jour de grève, les attaques se sont intensifiées et le personnel en grève a été, à de réitérées reprises, menacé de licenciements. La tentative de passage en force de trams a été le pont d’orgue de cette matinée qui, grâce à la détermination des grévistes et de leurs soutiens, s’est soldée par une victoire.

Aujourd’hui face à l’inflation, la direction des TPG et le Conseil d’Etat devraient ouvrir des négociations sérieuses avec le personnel des TPG pour compléter cette indexation et pour améliorer les conditions de travail au lieu de chercher à criminaliser les personnes qui soutiennent une vie meilleure. A défaut, la Liste d’Union Populaire demande au Ministère Public de classer cette affaire et de rappeler ces devoirs légaux au Conseil d’Etat.

Témoignages d'un gréviste des TPG

Ricardo, responsable adjoint au service de la carrosserie

« Nous n’avons pas de treizième salaire aux TPG. Sur un salaire de 6000 francs, c’est comme s’il se montait à 5500 francs. L’indexation est donc très importante pour nous, surtout lorsque tout augmente: carburants, loyers, assurance maladie, restaurants, sorties... Les collègues s’en rendent bien compte. La grève est bien suivie dans la maintenance, 95% de mon service ne travaille pas.»

La liste d’Union Populaire